Général Dwight David Eisenhower

Eisenhower

Eisenhower

Né en 1890 à Denison (Texas).

En 1911 : admis à l’Académie Militaire de West-Point.

En 1917 : promu Capitaine.

1920 : promu Major, à l’Infantry Tank School avec Patton, ils publient, comme de Gaulle, des articles sur l’utilisation des chars évitant la guerre de tranchées. Ces thèses sont très mal accueillies par la hiérarchie qui va jusqu’à le menacer de la Cour Martiale.

1928 : diplômé de l’Ecole de Guerre américaine.

1933 : chef d’Etat-Major du général MacArthur aux Philippines.

1936 : promu Lieutenant-Colonel.

Juin 1941 : promu Colonel, chef d’Etat-Major de la 3° Armée.

Septembre 1941 : Promu général de division à la suite de grandes manoeuvres où il a fait preuve de ses qualités de tacticien. Ces manoeuvres, ainsi que celles de février 1942, sont d’une importance capitale car c’est à elles que l’on doit la victoire finale en 1945. En effet, c’est au cours de ces actions que des officiers à l’esprit ouvert ont constaté réellement les lacunes des méthodes de combat et l’absence de tel ou tel matériel militaire. Leurs conclusions ont été adoptées et le matériel nécessaire immédiatement conçu et fabriqué à une immense échelle dont seuls les États-Unis étaient capables. D’où des chiffres ahurissants lorsqu’à la fin de la guerre on dénombrera les chiffres de production d’armes de toutes sortes, d’engins de combat, tactiques, d’avions, de navires de guerre, de liberty-ships, etc, etc…Rappelons-nous que dès novembre 1942 (10 mois après !) les forces armées américaines débarquaient en Afrique du Nord avec du matériel ultra-moderne ! Matériel qui sera envoyé en Angleterre, en Egypte, en Russie, en Chine, dans le Pacifique… et qui équipera la future Première Armée Française.

Février 1942 : Nommé assistant du général Marshall. Le génie militaire et politique de ce dernier le classe parmi les premiers de ceux qui ont permis la victoire.

Juin 1942 : Nommé commandant des forces américaines en Europe.

Novembre 1942 : Responsable de l’opération Torch, débarquement en Afrique du Nord.

Février 1943 : Promu général quatre étoiles. Opérations de Tunisie, avec la participation très active de l’Armée d’Afrique Française. (Voir le chapitre “L’armée d’Afrique en Tunisie)

Après la conférence inter-alliés de Téhéran, où fut décidée la création d’un second front en Europe, il rejoint Londres comme commandant suprême du S.H.A.E.F. (Supreme Headquarter Allied Expeditionary Force). Il organisera le débarquement en Normandie du 6 juin 1944, avec le succès que l’on sait.

Sous la pression du général de Gaulle, il supprimera l’AMGOT qui était destiné, avec une monnaie spéciale, à prendre en main l’administration française après le débarquement, le président Roosevelt ayant la plus grande méfiance envers le Général, en qui il voyait un futur dictateur possible.

A la demande du Général de Gaulle, Eisenhower autorisera le transport de la 2ème DB du Maroc en Angleterre pour prendre part aux combats qui conduiront à la libération de Paris. (voir le chapitre : « Paris libéré par la 2°DB le 23 août 1944« ).

La dernière offensive allemande de von Rudstedt dans les Ardennes le 25 décembre 1944, obligea Eisenhower à envisager de faire retraiter les grandes unités pour les préserver, avec repli sur les Vosges et abandon de Strasbourg. De Gaulle, de Lattre, Churchill réussirent à éviter ce drame en persuadant Eisenhower d’aider de Lattre au nord de l’Alsace avec la 7° Armée américaine (Voir le chapitre  “Strasbourg sauvé”).

En tant que commandant en chef des forces alliées, il reçut la capitulation de l’Allemagne le 7 mai 1945. Il reçoit sa cinquième étoile ce même mois.

En juin 1945, il reçoit du général de Gaulle la Croix de la Libération

En 1950, le Président des États-Unis Harry Truman le nomme commandant suprême de l’Otan.

Le parti “républicain” lui demande en 1952 de poser sa candidature à la Maison Blanche. Il sera le 34ème Président des Etats Unis de 1953 à 1961.

Il décède en 1963 à Washington. Ses funérailles militaires et d’Etat rassemblent les dignitaires de 18 pays et plusieurs milliers de personnes.

Ne l’oublions pas, il fut le libérateur de la France.

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