Au sujet des témoignages

Ami lecteur, vous voici arrivé à l’un des chapitres importants de ce site, sinon le plus important !

En effet, il vous permettra de comprendre d’abord ce qu’est un ancien combattant et ensuite l’état d’esprit d’un Rhin et Danube au combat.

Un ancien combattant, c’est un homme qui a vu devant lui la mort prête à l’emmener et qui a sauvé sa vie en faisant les gestes que ses chefs lui avaient appris. Une fois la bataille terminée, il ne sera plus jamais le même homme. Souvent l’action de ses camarades de combat l’ont sauvé et il s’en souviendra toujours en restant fidèle au sein d’associations perpétuant le souvenir et les devoirs dûs aux tués et disparus.

Comment ont-ils accepté l’inacceptable ? vous demandez-vous. D’abord parce qu’ils avaient une mentalité de vainqueurs, qu’ils voulaient libérer la patrie et faire payer l’envahisseur. Une de leurs motivations les plus fortes était qu’ils se savaient bien commandés, que le général de Lattre allait quotidiennement en première ligne, qu’il avait su former des officiers de talent auxquels on pouvait se fier et obéir, et que l’armement américain leur permettait de se défendre et d’être défendus.

Et puis il n’a jamais été ordonné à nos soldats de commettre d’actes déhonorants, comme à ces soldats allemands qui, au début de la campagne de Russie, avaient l’ordre de tuer tous les Russes sachant bien lire ou de pendre des otages comme à Tulle.

Au contraire, on leur avait appris que l’on ne tirait pas sur un blessé ou sur celui qui se rendait. Dès la frontière allemande franchie, les ordres étaient d’être “intransigeants mais justes avec les civils”.

Dans chacun des témoignages vous trouverez des phrases qui vous prennent à la gorge d’émotion :

  • “la neige fondait sous moi et regelait aussitôt”,
  • L’automitrailleuse supposée détruite attendant en vain en territoire ennemi,
  • les trois documents montrant l’âpreté des combats pour la Cité Anna,
  • le dernier tué, assassiné,
  • le premier combat du Bataillon Janson de Sailly: 45 tués et une centaine de blessés,
  • “les blessés ont été déposés en attente sur le bord de l’Ill. Dans la nuit, on entend leurs appels angoissés, leurs cris de détresse.”
  • “Si l’on sort du trou, on se fait descendre !!! Tant pis, on risque le coup.” dit un chef de char de 21 ans allant sauver son pilote et son co-pilote du char en flammes,
  • le gamin de 17 ans qui dit tranquillement :”On nous annonça que nous allions monter à l’assaut, à la baïonnette, d’une tranchée tenue par l’ennemi.”
  • les ambulancières qui allaient en première ligne, dans 40 cm de neige, au devant des brancardiers.
  • “Nous ne risquons pas de nous perdre (dans la montagne), notre chemin est tracé dans la neige rougie par le sang des blessés”, etc, etc …

Pour tous, le courage, l’abnégation, l’héroïsme …

Gloire à eux.

About the stories

Dear reader,

here you come to one of the important chapters of this site, if not the most important! Indeed, it will allow you to understand first what a veteran is and then the spirit of Rhin et Danube in combat.

A veteran is a man who saw death in front of him ready to take him but survived by the actions that his leaders had taught him. Once the battle is over, he will never be the same. Often, the work of his fellow soldiers saved him and he will always remember staying faithful in the bosom of associations perpetuating the memory and duties owed to the dead and the missing. How did they accept the unacceptable, you ask?

First, because they had the mentality of victors, wanted to liberate the homeland and punish the invader. One of their strongest motivations was that they knew they were well led, that general de Lattre was on the front line daily and had managed to train talented officers that could be trusted and obeyed and that U.S. weapons allowed them to defend and be defended. And then we never had ordered our soldiers to commit dishonorable acts, as those German soldiers, who, at the beginning of the Russian campaign had orders to kill all the Russians who knew how to read or to hang hostages in Tulle. On the contrary, he was told not to shoot a wounded or one who had surrendered. Once the German border was crossed, the orders were to be « uncompromising but fair with the civilians. »

In each of the stories you’ll find phrases that deeply move you:

  • « the snow was melting and refreezing under me at once »,
  • the supposedly destroyed armored car waiting in vain in enemy territory,
  • the three documents showing the fierce fighting for Anna city,
  • the last killed, murdered,
  • the first battle of Janson de Sailly Battalion: 45 killed and a hundred injured,
  • « the wounded were placed on hold on the banks of Ill river. During the night, we heard their anguished calls, their cries of distress. »
  • « If you leave the hole, you will get shot down! Too bad, we must go » said a 21 year old tank commander going to rescue the co-pilot and pilot of his car in flames,
  • the boy of 17 who quietly said: « we were told to assault with bayonet a trench held by the enemy »,
  • the ambulance women going up to the line in 40cm of snow and meeting stretchers.
  • « There is no risk of getting lost (in the mountains), our path is traced in the snow, red with the blood of the wounded, » etc…, etc…

For all, the courage, selfdenial, heroism…

Glory to them

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